Conjoncture
Le barème indicatif de la valeur vénale moyenne des terres agricoles et des prairies est une opération annuelle du SISEP réalisée à partir des notifications transmises à la SAFER par les notaires.

Moins impactée par la crise sanitaire qu’en 2020, l’activité agricole guadeloupéenne a pu se maintenir dans toutes les filières, y compris pour les filières d’exportation.

En 2020, la production agricole en Guadeloupe a été impactée par la crise sanitaire du Covid-19 et des situations météorologiques extrêmes. C’est le secteur du frais qui est le plus touché, et notamment celui des fruits et légumes qui ont subi de plein fouet la sécheresse conjuguée à la désorganisation du marché causée par les effets de la pandémie Covid-19.

L’année 2019 est marquée par une conjoncture difficile dans l’ensemble des filières agricoles, avec la baisse de la production de sucre malgré une richesse saccharine exceptionnelle, et une filière banane qui n’a pas encore reconstitué son potentiel de production suite au passage du cyclone Maria en 2017.
L’élevage local présente également une conjoncture orientée à la baisse tant pour les bovins que pour les porcins.

L’ouragan Maria de catégorie 5 a dévasté le sud de la Guadeloupe et a impacté l’ensemble de l’archipel dans la nuit du 18 septembre 2017. Les traces s’effacent progressivement, et l’année 2018 a été une année de mobilisation pour remettre les bananeraies en production, préserver la campagne de canne et remettre en culture les productions maraîchères.

Durant l’année 2017, l’importation en volume des produits alimentaires augmente tandis que le volume des exportations diminue, sous l’effet d’une année difficile pour la production agricoles marquée par des événements climatiques exceptionnels.

Après une année 2016 qui a connu des épisodes pluvieux prolongés en fin d’année, et a
subi les effets de la tempête Matthew conduisant à un bilan plutôt mitigé, la fin de
l’année 2017 a été fortement impactée par les cyclones.
Des bananeraies comme piétinées, des régimes à terre, quelques arbres encore debout mais
entièrement déplumés. Il en est de même pour l’arboriculture fruitière et les cultures sous
serres qui ont été en majeure partie détruites. Les effets sur la canne à sucre ne se révéleront en
revanche que lors de la campagne 2018.

Au cours du premier semestre 2017, en pleine campagne sucrière, les pluies inondent les champs de cannes au mois de mai et entraînent un enlisement du matériel de coupe. Les usiniers ferment les balances à cause du manque de cannes à broyer.
La tempête « Matthew » du 28 septembre 2016 et les cumuls de pluie en fin 2016 activent une montée de la cercosporiose noire qui fragilise les bananeraies. La qualité première n’étant pas atteinte, une baisse des exportations vers les pays de l’Union européenne s’installe depuis le mois de janvier 2017.
L’embellie de fin d’année 2016 dans le secteur porcin se poursuit et se traduit par une hausse de 9 % de têtes abattues par rapport au même semestre de 2016 de la production de viande locale.

Le nombre de parcelles notifiées auprès de la SAFER est stable en 2016 : il atteint 1 226 parcelles, soit 4 % d’augmentation après une un niveau déjà élevé de transaction en 2015. Les notifications de terrains sont ainsi supérieures en 2016 de 16 % par rapport à la moyenne 2010-2016. Les terres agricoles représentent un tiers des notifications, et les terres boisées la moitié des notifications.

Après une année 2015 marquée par la sécheresse, 2016 a connu des épisodes pluvieux prolongés en fin d’année et a subi les effets de la tempête Matthew conduisant à un bilan de l’année agricole 2016 mitigé. Le tonnage de cannes broyées n’est pas satisfaisant mais il a tout de même réussi à dépasser les prévisions des professionnels du secteur. La richesse saccharimétrique estimée à 7,50 % est en revanche plutôt faible.
La filière banane rebondit après une année 2015 médiocre avec une augmentation annuelle de 6,4 % des expéditions, mais elles n’ont pas encore retrouvé leur niveau de 2014. Dans le secteur de l’élevage, alors que la production bovine poursuit une baisse continue, la filière porcine augmente sa production de 12 % conduisant à une hausse de 5 % de l’ensemble de la production de viande locale.