COVID-19 : certaines missions vétérinaires doivent être maintenues

Les vétérinaires restent mobilisés pour soigner les animaux malades, préserver la santé des cheptels et la salubrité des denrées alimentaires d’origine animale.

La Direction Générale de l’Alimentation a publié une instruction technique concernant les dispositions à prendre s’agissant des missions accomplies par les vétérinaires au titre de leurs missions de service public.
Dans tous les cas, l’application des gestes barrières et des mesures de distanciation est indispensable.

Les activités vétérinaires qui doivent être maintenues au titre de l’habilitation sanitaire ou du mandat sanitaire en Guadeloupe :

  • le maintien des prélèvements pour recherche de Salmonelles en filières volailles, c’est-à-dire les prélèvements obligatoires chez les poules pondeuses et les prélèvements avant abattage en filières chair
  • toute visite ou prélèvement dans le cadre de suspicion d’une épizootie majeure.
  • visites des chiens mordeurs avec des aménagements possibles.
  • importation illégale de carnivores : pour la surveillance rage des animaux illégalement introduits avec des aménagements possibles.
  • inspections vétérinaires prévues dans le cadre de l’abattage.

Concernant les activités relevant de la clientèle libérale, les urgences et consultations indispensables à la santé et au bien-être animal doivent être maintenues.

En effet, l’exercice vétérinaire ne fait pas partie des activités interdites par l’arrêté du 14 mars 2020. Toutefois, les mesures d’hygiène définies par le ministère de la santé (distanciation de 1 mètre minimum entre les personnes ; lavage régulier des mains ;..) doivent être strictement respectées dans les établissements de soins vétérinaires.

En outre, les déplacements de particuliers sont autorisés au titre de l’article 1 point 5 du décret du 16 mars 2020, dès lors qu’ils visent à répondre aux besoins de leurs animaux de compagnie, et à proximité de leur lieu de domicile. Les soins vétérinaires sont couverts par cette notion.

A titre d’exemples, les activités libérales suivantes peuvent être considérées comme pouvant ne pas être reportées :

  • les activités de soins indispensables aux animaux et ne pouvant être reportées (hors actes ostéopathiques ou soins de confort) dans les établissements de soins vétérinaires. Elles peuvent être précédées ou accompagnées d’un entretien téléphonique permettant au vétérinaire de statuer sur l’urgence à intervenir ou sur le caractère reportable de l’intervention et être effectuées uniquement sur rendez-vous afin de respecter les mesures barrières.
  • l’euthanasie de tout animal dont l’état de santé ou la situation d’élevage et de détention l’imposerait ;
  • la stérilisation des chats dont l’accès à l’extérieur ne peut être maîtrisé ;
  • l’examen des chiens et autres animaux malades errants arrivant dans une fourrière ou un refuge.

Bien entendu toutes les interventions de convenance, vaccinations et autres activités programmables mais non indispensables doivent être reportées.

Les activités de fourrière relevant de la responsabilité des maires devront être maintenues afin d’éviter la présence de chiens errants et animaux errants malades. Les refuges pourront reprendre les animaux, passé le délai réglementaire. De ce fait, les mesures dérogatoires concernant la densité admise pour l’hébergement des animaux, habituellement possibles pendant la période estivale, sont étendues à toute cette période de pandémie, nécessitant une vigilance accrue.

Pour en savoir plus, téléchargez l’instruction technique ainsi que l’annexe ci-dessous :

La DAAF (plus particulièrement le service de l’alimentation) peut-être contactée pour plus d’informations et reste à l’écoute pour toute difficulté rencontrée :

  • Service de l’alimentation : salim.daaf971@agriculture.gouv.fr

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