Les antibios, comme il faut, quand il faut

Chaque utilisation d’antibiotiques peut rendre les bactéries résistantes. Et les antibiotiques perdent alors de leur efficacité. Pour limiter les traitements antibiotiques autant que possible, il faut prévenir les maladies animales grâce à un ensemble de bonnes pratiques dans les élevages.

  • 3 bonnes raisons de limiter le recours aux antibiotiques :
    • Lutter contre l’antibiorésistance, un défi majeur et mondial de santé publique
      Santé animale, santé humaine et santé des écosystèmes sont étroitement liées. C’est pourquoi la lutte est menée conjointement en médecines humaine, vétérinaire et dans l’environnement.
      L’antibiorésistance, c’est ce qui rend les antibiotiques inefficaces contre les bactéries. Médecins et vétérinaires ne disposent alors plus de médicaments pour soigner les hommes et les animaux.

Plus d’infos sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

    • Préserver l’efficacité des antibiotiques
      Dès qu’une bactérie est en contact avec un antibiotique, elle peut devenir résistante, c’est-à-dire que l’antibiotique n’a plus d’effet sur elle. La résistance des bactéries aux traitements antibiotiques rend certains antibiotiques peu ou pas efficaces.
      En diminuant l’usage des antibiotiques et en les utilisant à bon escient, on préserve leur efficacité. Les antibiotiques sont précieux pour rétablir la santé de l’homme et de l’animal. Pourtant, peu de nouveaux antibiotiques sont en cours de développement tant en médecine humaine que vétérinaire.
    • Répondre à la demande des citoyens
      Pour faire un usage prudent et raisonné des antibiotiques en élevage, pour protéger les générations futures.
  • Comment limiter le recours aux antibiotiques ?
    • Améliorer la prévention des maladies, notamment par l’hygiène et la biosécurité dans les élevages
      La mise en œuvre de mesures de biosécurité et d’hygiène dans les élevages, ainsi qu’au sein des établissements de soins vétérinaires, permet de réduire l’introduction et la dissémination des organismes pathogènes.
    • Maintenir les animaux en bonne santé grâce à la vaccination et en améliorant leurs conditions de vie
      La vaccination des animaux contribue à la prévention sanitaire. Les effets positifs de la vaccination sont démontrés.
      Elle doit être couplée à de bonnes pratiques d’élevage : qualité de l’alimentation, de l’eau de boisson, du logement. Le bien-être des animaux contribue également à leur bonne santé.
    • Soutenir la recherche pour favoriser l’accès à des produits de santé efficaces et économiques, autres que les antibiotiques
      La recherche dans le domaine des traitements alternatifs permettant de lutter contre les bactéries (phytothérapie, aromathérapie, phagothérapie…) sera développée.

La mobilisation des éleveurs, des propriétaires d’animaux de compagnie, des vétérinaires et de tous les acteurs du sanitaire en élevage est essentielle pour relever ce défi.

Téléchargez le dépliant de la campagne :


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