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Santé et protection des animaux

Marc est inspecteur en faune sauvage captive à la DAAF de Guadeloupe, il s’est rendu au Parc Zoologique afin de réaliser un contrôle.
Celui-ci, réalisé en présence de Mme Paula Dvihally vétérinaire et capacitaire du zoo, portait sur la réglementation fixant les règles de fonctionnement et les caractéristiques générales des installations des établissements zoologiques.

La détention d’animaux d’espèces non-domestiques suppose de respecter la réglementation en vigueur, souvent complexe et contraignante en fonction du statut de l’animal, son origine, sa dangerosité, l’utilisation qui en est faite…
Il existe trois niveaux de détention de la faune sauvage captive, selon l’espèce, le nombre d’animaux et l’activité souhaitée du demandeur.

La peste porcine africaine est une maladie des porcs et sangliers, mortelle pour les porcs, causant des pertes considérables en élevage. Elle n’atteint pas l’homme.
Cette maladie se répand actuellement en Europe, et pourrait à tout moment être importée en Guadeloupe.


Ce vendredi 22 mai, le préfet de la région Guadeloupe a pris un arrêté qui autorise le zoo de Guadeloupe à accueillir le public au Parc des Mamelles.
Par mesure de sécurité sanitaire, le fonctionnement du parc est adapté et des dispositions sont mises en œuvre pour s’assurer du respect de la distanciation physique entre les familles et des gestes barrières.



L’adoption de chiens et de chats est à nouveau possible dans les refuges, sur rendez-vous et avec attestations. Le ministre de l’Intérieur a ainsi répondu favorablement à l’appel de la SPA et des associations dont les refuges sont sous tension.
La SPA du Papillon, située aux Abymes, propose à l’adoption 41 chiens et 36 chats, essentiellement de jeunes animaux.

L’intervention de l’apiculteur est essentielle au maintien du cheptel apicole, à la pérennité des exploitations et au maintien du service de pollinisation.
La plupart des activités apicoles non collectives dont les visites de ruchers, la récolte des produits de la ruche, l’élevage de reines, les transhumances et mouvements de ruches sont donc autorisées.

Dans le contexte d’épidémie actuel, les secours et hôpitaux doivent être réservés aux malades atteints du Coronavirus ou de pathologies graves.
En aucun cas, des chiens en liberté ne doivent risquer de causer des accidents de la route, de s’attaquer aux gens ou aux animaux d’élevage ou de véhiculer des maladies ou parasites.





Les équidés constituent une population d’animaux particulièrement à risque d’un point de vue sanitaire du fait des déplacements fréquents qu’implique leur valorisation et de la chaîne de contamination potentielle liée à ces mouvements.
En conséquence, l’organisation d’un rassemblement d’équidés nécessite de prendre des dispositions spécifiques afin de garantir la sécurité sanitaire et le bien -être des équidés présents sur le lieu.
Après avoir consulté les fédérations et associations ainsi que les centres équestres concernés, la préfecture a publié un arrêté préfectoral réglementant les rassemblements d’équidés dans le département de la Guadeloupe et dans la collectivité de Saint-Martin.

Une politique réglementaire d’envergure tant au niveau international, européen que français, permet de mieux prendre en compte l’animal dans sa dimension d’être sensible ; elle concerne les animaux d’élevage, de compagnie, de loisir ou encore ceux utilisés à des fins scientifiques.
Le plan gouvernemental en faveur du bien-être animal a été récemment renforcé : formation des acteurs, information des consommateurs, détection et accompagnement des éleveurs en difficulté, contrôles et sanctions.

Chaque année, la rage tue encore près de 70 000 personnes dans le monde, soit une personne toute les 10 minutes.
La rage est aujourd’hui toujours présente dans dix territoires de la Caraïbe ainsi que sur le continent Américain (Amériques du Nord et du Sud). La Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Martinique sont aujourd’hui indemnes de rage. Il convient d’éviter d’introduire la maladie sur nos territoires, c’est la raison pour laquelle des conditions strictes s’appliquent à l’importation de chiens ou de chats provenant de zones à risque.

La leptospirose est une maladie infectieuse due à une bactérie du genre leptospira. Elle est transmissible de l’animal à l’homme (zoonose) et répandue dans le monde entier et plus particulièrement dans les zones tropicales.
Le chien est l’espèce domestique la plus sensible : troubles aigus du fonctionnement du foie et des reins provoquant fréquemment la mort en quelques jours en l’absence d’un traitement antibiotique précoce.

La France, bien que pays indemne de rage canine autochtone depuis 2001, est régulièrement confrontée à des cas de rage liés à des importations illégales d’animaux de compagnie en provenance de pays où la rage reste endémique.
La Guadeloupe n’est pas à l’abri de telles importations illégales, notamment en provenance de Cuba, Haïti, la République dominicaine, Porto Rico et les pays d’Amérique centrale.
Conseils aux personnes résidant en Guadeloupe et désirant se rendre dans un pays tiers avec leur animal de compagnie
Ne quitter le territoire qu’avec un animal identifié, valablement vacciné contre la rage et présentant un résultat favorable au titrage.
Entreprendre les démarches auprès du vétérinaire traitant au moins 3 mois avant votre départ.






Ce vendredi 30 septembre 2016, soit 2 mois après l’arrivée des 2 lamantins Kai et Junior, au centre d’élevage et de réintroduction géré par le Parc national de Guadeloupe situé à Blachon sur la commune du Lamentin, les animaux ont été sortis de leur bassin pour la première fois.
Il est apparu que Junior souffrait d’une infection urinaire. Les soigneurs l’ont placé sous antibiotiques. Malheureusement, l’animal est mort ce week-end.
Le programme de réintroduction du lamantin en Guadeloupe n’est pas pour autant remis en cause.



Alors que la France métropolitaine et la Guadeloupe sont indemnes de rage, des cas sont régulièrement détectés chez des carnivores domestiques importés de pays où sévit la maladie.
La campagne « Gare à la rage », qui s’adresse aux détenteurs d’animaux de compagnie mais aussi à tous les voyageurs, rappelle les risques liés à cette maladie et que certaines démarches doivent être effectuées avant de partir à l’étranger.